
Au Centre Baclesse, la biopathologie a évolué d'une simple analyse des tissus à un pôle d'expertise complet, regroupant la biologie, la génétique, l'oncogénétique et la gestion d'une biobanque pour une meilleure compréhension du cancer.
1930 : Observation au microscope
L'anatomopathologie s’est d’abord concentrée sur l'observation des tissus au microscope pour diagnostiquer les cancers. Cette observation se fait encore aujourd’hui, en plus perfectionné, avec le microscope multi-têtes.
1980 : Essor de l’immunohistochimie
Cette technique détecte certaines protéines dans les cellules tumorales pour obtenir des informations sur le type de cancer, mieux classer les tumeurs et prédire leur comportement. Aujourd’hui, l’IHC avancée est essentielle pour identifier des marqueurs prédictifs de la réponse aux traitements, comme l’immunothérapie.
2024 : Ère de la pathologie numérique intelligente
La numérisation des lames histologiques a permis le développement de la pathologie numérique. Les images peuvent être stockées, partagées et analysées à distance, ce qui facilite les consultations entre experts et les téléconsultations.
L'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour l'analyse d'images, permettant d'automatiser la détection et la quantification de certaines caractéristiques des tumeurs.

Ferme de calcul en 2025
1995 : Ouverture de la consultation d’Oncogénétique
Son but ? Evaluer le risque de cancer chez les patients et les familles ayant des antécédents de cancer, et proposer des mesures de prévention et de dépistage adaptées. L'ouverture de ces consultations a marqué une étape importante dans l'évaluation des facteurs génétiques dans le traitement du cancer.
2007 : Développement de la biobanque
La biobanque collecte, prépare et conserve des échantillons biologiques de patients atteints de cancer, à des fins de recherche. Au Centre Baclesse, cette biobanque s’appelle le “Centre de Ressources Biologiques CRB BIOREVA”. Il facilite l'accès à des échantillons biologiques de haute qualité aux chercheurs, accélérant ainsi les progrès de la recherche sur le cancer.
L'avenir de la biopathologie repose sur l'intégration des révolutions technologiques – séquençage ADN, bioinformatique, intelligence artificielle – pour un diagnostic de plus en plus précis et un typage des cancers toujours plus fin, permettant ainsi une médecine personnalisée et efficace.